L'engouement pour les minimaisons est bien réel au Québec
Il est vrai que l'engouement pour les mini-maisons est en constante progression au Québec. Cependant, il y a encore certains défis comme mentionné par Josée Bilodeau, propriétaire de l'entreprise Ilo Mini-maison, alors qu'elle était en entrevue avec Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
Les mini-maisons, dont la taille varie de 300 à 900 pieds carrés, peuvent représenter une option viable face à la pénurie de logements selon l'entrepreneur. Malgré tout, elle dénombre encore énormément de défis tels que l'acceptation des municipalités et l'absence de terrains où les mini-maisons sont acceptées. Elle mentionne aussi le manque d'acceptation sociale, elle juge que ce genre de projet est moins bien accueilli comparativement à d'autres endroits.
Elle explique que bien qu'il y ait une progression sur l'acceptation du développement de mini-maison par les municipalités, elle confirme avec toute honnêteté qu'il faut bien souvent être dans la deuxième voir même la troisième couronne de Montréal pour voir certaines municipalités être ouvertes à l'idée.
Elle mentionne que la ville de Québec, où elle a d'ailleurs installé une mini-maison en fond de cour dernièrement, et la ville de Sherbrooke ont déjà des modifications apportées au plan d'urbanisme, mais encore là les projets ne sont pas si faciles à développer.
Elle compare la réglementation de l'Ontario, qu'elle juge plus avancée et plus souple. Cette différence s'explique par le fait qu'en Ontario, les modifications ont été apportées à l'échelle provinciale, tandis qu'au Québec, elles se font municipalité par municipalité.
Elle souligne que, malgré l'immensité de la province, il n'est pas si simple de trouver des terrains où la construction d'une mini-maison est autorisée. De plus, ces développements sont souvent situés loin des grands centres.
Sur le plan de l'acceptation sociale, l'animatrice Normandeau et l'entrepreneur constataient que les Québécois sont habitués à disposer de terrasses, de jardins, de piscines et à vivre avec des voisins éloignés. Cette réalité pourrait freiner l'adhésion à de tels projets, contrairement à d'autres pays où les grands espaces sont moins courants.
Josée indique qu'une maison mobile avec terrain peut coûter environ 300 000 $. Pour la maison seule, le prix varie entre 150 000 et 200 000 $. Elle précise qu'il s'agit davantage d'un mini-condo que d'une construction artisanale improvisée avec des palettes de bois.
Pour écouter l'entrevue complète :
Entrevue
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SONDAGE |
13 FEVRIER | 453 RÉPONSES L'engouement pour les minimaisons est bien réel au Québec Êtes-vous en faveur de mini-maisons dans les grande villes? |
Absolument | 310 | 68.4 % |
Non vraiment pas | 96 | 21.2 % |
Juste pour des chalets | 47 | 10.4 % |
Liste des sondages |
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